Pourquoi je perds beaucoup mes cheveux ?
Le matin, vous remarquez plus de cheveux que d’habitude sur votre oreiller, plus de cheveux sur votre brosse à cheveux quand vous vous coiffez ou encore plus de cheveux dans la douche ou dans la baignoire ?
Bref, vous perdez plus de cheveux que d’habitude.
Attention, cette chute « anormale » de cheveux peut être de 2 natures totalement différentes :
- Soit les cheveux qui tombent sont en phase télogène, donc en fin de vie. On parle alors « d’effluvium télogène », « effluvium » signifiant « sortie » en latin.
- Soit les cheveux qui tombent sont au contraire en phase de croissance. Ils ne devraient donc pas tomber. On parle alors « d’effluvium anagène ».
Examinons en détail ces 2 formes de chute de cheveux.
- Les cheveux qui tombent sont en fin de vie
- Concrètement, avant de tomber, le cheveu mort reste sur notre crâne entre 2 et 3 mois, parfois davantage.
- Dans le cas d’une chute anormalement abondante de ces cheveux en fin de vie, cela indique que les cheveux qui auraient dû tomber sur une période de 2 ou 3 mois tombent sur une période plus courte, d’où notre impression de perdre plus de cheveux que d’habitude.
- Dans la très grande majorité des cas, cette chute excessive de cheveux s’arrête toute seule, aussi vite qu’elle est apparue.
- Les causes les plus souvent identifiées de cette perte massive de cheveux en fin de vie sont :
A noter :
- La plupart du temps, cette chute est temporaire, elle s’arrête au bout de 4 ou 5 mois et la chevelure retrouve un aspect normal après 6 à 9 mois.
- Dans le cas de personnes subissant un stress important et de longue durée (maladie d’un proche, difficultés dans son emploi…), ce type de perte de cheveux peut durer plus longtemps et même s’installer pour finir par concerner aussi des cheveux en phase de croissance.
- Les cheveux qui tombent sont en phase de croissance
Ce type de perte de cheveu est beaucoup plus problématique : la chute ne concerne plus des cheveux déjà morts qui auraient dû tomber normalement dans les semaines suivantes mais des cheveux qui sont en pleine phase de croissance.
Dans ce cas, il y a donc un facteur qui empêche tout simplement ces cheveux de poursuivre leur croissance normale.
Ici, les principales causes sont:
- La perte de cheveux héréditaire (alopécie androgénétique) qui représente l’écrasante majorité des cas de perte de cheveux en phase de croissance,
- La prise de certains médicaments,
- Les coiffures qui tirent exagérément sur les cheveux (tresses, nattes, couettes…) appelées « alopécie de traction »,
- L’utilisation régulière de produits de soins capillaires agressifs (défrisages…),
- Et le fait de s’arracher les cheveux (trichotillomanie).
S’il s’agit d’une cause externe au fonctionnement du cycle pilaire (chimiothérapie, radiothérapie, coiffures, utilisation de produits agressifs…), les cheveux repousseront une fois que ces agressions s’arrêteront.
En revanche, la fin de la chute et la repousse des cheveux ne se produiront pas toutes seules si la cause est héréditaire (alopécie androgénétique). En effet, Les alopécies androgéno-dépendantes résultent d’un raccourcissement de la phase anagène du cycle de vie du cheveu et d’une miniaturisation des follicules pileux. En pénétrant les follicules pileux, la DHT (dihydrotestostérone) stimule la production de certaines protéines qui inhibent à leur tour la croissance des cheveux.
Les symptômes d’une perte de cheveux associée à une cause héréditaire sont assez simples à identifier:
- Cheveux qui s’affinent,
- Cheveux plus difficiles à coiffer,
- Chez les femmes, les cheveux se raréfient sur le haut du crâne (la raie médiane s’élargit),
- Chez les hommes, les golfes et le vertex (« tonsure ») se dégarnissent.
Quand ces symptômes apparaissent, il est important de consulter le plus vite possible afin de mettre en place une prise en charge précoce afin d’éviter un appauvrissement plus important de la chevelure.
Quand faut-il s’inquiéter de la perte de cheveux ?
Chez Clauderer, nous considérons qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter tant que la chute de cheveux dure moins de 4 mois. Il s’agit généralement de la chute prématurée de cheveux qui étaient déjà morts et le cycle capillaire ne se trouve pas affecté.
Au delà de 4 mois de chute excessive, nous conseillons très vivement de consulter.
Cette consultation poursuivra 2 objectifs :
- Identifier la cause de la perte de cheveux,
- Mettre en place une stratégie visant à enrayer cette chute anormale de cheveux et à booster la repousse des jeunes cheveux.
Comment stopper la perte de cheveux rapidement ?
Voir tomber ses cheveux en abondance est le plus souvent une source de stress importante.
Nous recommandons donc de commencer par des gestes très simples qui consistent à éliminer toutes les sources d’agression des cheveux et du cuir chevelu :
- Eviter ou espacer autant que faire se peut les traitements capillaires agressifs (colorations, teintures, défrisages…),
- Eviter l’utilisation quotidienne d’instruments de coiffage chauffants,
- Eviter de serrer à l’excès les coiffures comme les queues de cheval, les chignons, les couettes ou encore les tresses,
- Enfin, prendre soin de son cuir chevelu en le lavant régulièrement au moyen de produits extrêmement doux. Rappelons en effet que toute inflammation chronique du cuir chevelu conduit inexorablement à perturber le bon déroulement du cycle de vie des cheveux.
Il arrive que la modification de ces habitudes capillaires ne suffise pas à stopper la perte de cheveux. La situation devient alors plus complexe à rétablir et le recours à un spécialiste capillaire devient nécessaire pour identifier l’origine de cette perte de cheveux persistante.
En effet, les causes de cette perte de cheveux peuvent être multiples, et parfois se combiner entre elles. Rappelons les plus fréquentes :
- L’hérédité,
- Les médicaments comme par exemple la chimiothérapie mais pas seulement,
- Des infections fongiques,
- Des carences (vitamine D ou fer notamment),
- Des dérèglements de la thyroïde,
- Des troubles du cycle menstruel.
Bien entendu, chaque cause identifiée appellera une réponse adaptée.
La question qui se pose est : la perte de cheveux peut-elle toujours être inversée ?
La réponse dépend de la cause qui est à l’origine de cette perte de cheveux. La réponse sera parfois « non » mais le plus souvent « oui » :
- « Non », la perte de cheveux ne peut pas être inversée quand l’alopécie est de type cicatriciel.
- « Oui » quand la perte de cheveux est causée par le stress, par un traitement médical ou par tout agent extérieur affectant le cycle pilaire (carences, coiffures etc.).
Dans ces cas, dès que le facteur déclencheur disparaît, les cheveux se rétablissent entre 4 mois et 1 an après la disparition dudit facteur. - « Oui si… » quand la perte de cheveux est héréditaire (alopécie androgénétique). Rien ne peut arrêter l’influence de l’hérédité. Toutefois, avec un traitement adapté, il est possible de mettre en place une stratégie visant simultanément à :
- Protéger les cheveux de l’influence négative des hormones mâles,
- Booster la pousse des cheveux pour que celle-ci se déroule normalement.
C’est ce que nous faisons tous les jours chez Clauderer avec nos traitements naturels, sans accoutumance ni effets secondaires.
Comment freiner la perte de cheveux chez la femme ?
En quoi la calvitie féminine diffère-t-elle de la calvitie masculine ?
L’alopécie androgénétique est la forme de perte de cheveux de très loin la plus fréquente à la fois chez les hommes et chez les femmes.
Chez les hommes, la perte de cheveux répond à un schéma progressif bien défini : elle commence généralement au dessus des tempes pour progressivement modifier la ligne d’implantation des cheveux en haut du front qui prend la forme de « M » (les golfes s’agrandissent de plus en plus). Les cheveux s’affinent sur le sommet du crâne et au niveau du vertex;
Chez les femmes, le schéma est différent : les cheveux s’affinent sur toute la tête, parfois même sur la nuque, mais la ligne d’implantation des cheveux ne recule pas. Il est en outre rarissime que des femmes deviennent complètement chauves.
Les premiers signes chez la femme sont donc l’apparition de zones présentant visiblement des cheveux plus fins ou manquants, y compris sur le pourtour du crâne. Sur ces zones atteintes, on finit par voir la peau du crâne au travers des cheveux.
En règle générale, les méthodes pour freiner la chute de cheveu sont globalement les mêmes chez la femme et chez l’homme.
Bien sûr, il existe des facteurs spécifiques chez la femme comme :
- L’accouchement,
- Le syndrome des ovaires polykystiques,
- La ménopause,
- Les pilules contraceptives
Freiner la perte de cheveux chez la femme nécessite dans un premier temps de limiter autant que possible les agressions des cheveux et du cuir chevelu (cf voir ci-dessus) et, si la chute persiste, de consulter un spécialiste pour rechercher des causes plus profondes.
Quel est le meilleur anti-chute de cheveux ?
Rappelons d’abord qu’il n’existe pas de traitement « miracle » contre la chute des cheveux. Ceux qui prétendent le contraire sont des charlatans.
Le médicament le plus prescrit est le minoxidil. C’est cette molécule qui produirait les meilleurs effets (notre article au sujet du minoxidil).
Chez Clauderer, nous avons mis au point des solutions qui ont démontré leur efficacité lors de tests cliniques in vitro réalisés à la Faculté de Médecine de Besançon sous la responsabilité du Professeur Herbein, Professeur des Université, Médecin Hospitalier et Expert Scientifique.
Le Professeur Herbein précise :
« Deux aspects ont été étudiés : l’action stimulante sur la croissance des kératinocytes (cellules de fabrication des cheveux) et l’action inhibitrice sur l’hormone responsable de l’alopécie »
Les conclusions de cette étude clinique sur l’efficacité des Sérums Clauderer contre la perte de cheveux sont exceptionnelles :
- « Le taux de croissance des cellules de cheveux est plus que doublé avec les Sérums Clauderer »,
- « La croissance des cheveux n’est pas perturbée par l’action de l’hormone responsable de la chute des cheveux (la DHT) quand les Sérums Clauderer sont appliqués »,
- « L’effet inhibiteur de la DHT des Sérums Clauderer est visible dès 4 heures après le traitement et s’amplifie au fur et à mesure des applications ».
L’efficacité des Sérums Clauderer a aussi été comparée in vivo à celle du Minoxidil à 5% par la même équipe de recherche.
Là aussi les résultats sont sans appel : « avec les Sérums Clauderer, les cheveux sont protégés plus longtemps qu’avec le Minoxidil à 5% et se développent beaucoup plus rapidement » :
- Le Minoxidil à 5% freine légèrement l’influence néfaste des hormones mâles sur la croissance des cheveux (15%),
- Les Sérums Clauderer permettent, eux, non pas seulement de freiner cette influence néfaste mais de fortement stimuler la croissance des cheveux (presque triplée) malgré l’influence des hormones mâles.