Quelles sont les maladies qui font perdre les cheveux ?
La perte de cheveux – brutale ou plus insidieuse et progressive, qu’elle soit subie par un homme ou par une femme, est souvent mal vécue car elle affecte directement l’image que nous présentons aux autres. Et dans un monde où les selfies règnent en maîtres, présenter la meilleure apparence possible relève d’un challenge quotidien. Alors, quand on voit son crâne se dégarnir, ses tempes se clairsemer, bref quand on remarque ces premiers signes de l’alopécie dans le miroir, l’inquiétude est légitime et l’on peut raisonnablement se demander si de tels symptômes ne sont pas le signe que l’on est atteint d’une maladie grave.
C’est vrai, certaines maladies, en provoquant une inflammation des tissus, ont un impact négatif sur le renouvellement cellulaire et donc sur la santé de la tige pilaire qui va se renouveler de moins en moins bien. Dans ce cas, votre médecin saura généralement reconnaître les signes de la maladie grâce aux symptômes observés, et prescrire le traitement adapté.
Oui, des solutions existent pour soigner ces pathologies et diminuer leurs conséquences sur les cheveux dans de nombreux cas, … mais pas dans tous.
5 maladies qui font chuter les cheveux
Parmi les maladies qui font chuter les cheveux, les principales sont :
- La pelade. Qu’il s’agisse d’une pelade partielle ou, plus spectaculaire la pelade universelle. Dans ce cas, tous les follicules pileux sont affectés et les cheveux comme les poils du corps tombent rapidement sans vraiment de signes avant-coureurs. Maladie auto-immune, la pelade est une forme extrême d’alopécie (perte de cheveux) encore mal connue et la recherche scientifique ne s’accorde pas sur les causes : hérédité, stress, choc émotionnel, troubles psychologiques ? Plutôt une combinaison de facteurs. Chez certains, les cheveux vont repousser – intégralement ou non – sans que l’on explique véritablement pourquoi. Chez d’autres, le corps et/ou le cuir chevelu va rester définitivement glabre. Enfin, il est possible que la pelade connaisse des phases de rémission d’une durée variable et difficiles à anticiper, même pour un médecin.
- Le diabète de type 1 ou de type 2, le diabète peut être responsable d’une chute de cheveux. Des études démontrent que les patients souffrant d’un diabète de type 1 – maladie auto-immune – ont un risque accru de souffrir de pelade, une autre maladie auto-immune. Dans le cas du diabète de type 2, où c’est plutôt la régulation de l’insuline qui est en cause, les symptômes observés sont les suivants : le cheveu se fragilise, il s’affaiblit et se renouvelle de plus en plus lentement, conduisant à des zones clairsemées sur le cuir chevelu. D’après une étude américaine récente (2016), on pourrait même identifier un diabète de type 2 en observant les micro-lésions vasculaires présentes sur les follicules pileux, résultat du déséquilibre du métabolisme lié à l’hyperglycémie. D’autres scientifiques établissent une corrélation entre ces déficiences du follicule pileux et l’alopécie androgénétique. Le diabète nécessite un traitement à vie qu’il faut suivre scrupuleusement.
- L’anémie : l’anémie ou carence en fer peut provoquer plusieurs conséquences sur la santé et notamment la santé des femmes et celle de leurs cheveux. Il semble que les follicules pileux soient particulièrement sensibles au taux de fer dans le sang, le fer jouant un rôle vital dans la fabrication de l’hémoglobine, ce composant chargé de transporter l’oxygène dans nos cellules pour assurer le bon fonctionnement de notre organisme. Outre une perte de cheveux inhabituelle, la fatigue persistante, le manque d’énergie, des ongles fragiles ou une pâleur excessive, …peuvent constituer des symptômes d’une carence en fer. Généralement, une supplémentation adaptée (compléments alimentaires ou médicaments prescrits par votre médecin traitant), une alimentation riche en produits contenant du fer d’origine animale ou végétale, pourront remédier au problème au bout de quelques mois. Si les cheveux continuent à tomber et que les troubles persistent malgré un traitement, c’est qu’il faut rechercher d’autres causes, plus profondes, à cette alopécie. Au Centre Clauderer, notre expérience nous incite à dire que le manque de fer peut constituer un facteur aggravant mais non une cause nécessaire et suffisante à la perte de cheveux.
- Le syndrôme des ovaires polykistiques (SOPK) est un dérèglement hormonal conduisant à une surproduction d’hormones mâles, les androgènes. Or, c’est la DHT, enzyme située sur les androgènes, qui peut avoir un impact négatif sur les follicules pileux – chez les sujets dont le cuir chevelu est réceptif à leur action. Le syndrôme des ovaires polykistiques peut donc avoir pour conséquence une chute de cheveux de type androgénétique, mais pas obligatoirement. Pour bien comprendre => notre article complet sur chute de cheveux androgénétique chez la femme.
- La tricotillomanie : trouble du comportement qui concerne presque exclusivement les femmes, et les femmes jeunes, la trichotillomanie est considérée comme une maladie chronique d’ordre psychique. Elle consiste à s’arracher de manière compulsive des poils et/ou des cheveux sous le coup d’une forte émotion ou d’un violent épisode de stress. Résultat : la zone touchée devient de plus en plus clairsemée car les cheveux n’ont plus le temps d’atteindre leur maturité, leur cycle de vie est rompu prématurément et ce sont des cheveux de plus en plus fins et fragilisés qui repoussent. Seul un traitement médicamenteux assorti le plus souvent d’une prise en charge psychologique à long terme peut permettre de contrôler ce symptôme. La chute de cheveux liée à la trichotillomanie est réversible dans la plupart des cas mais l’on ne pourra pas forcément retrouver sa chevelure d’avant. Dans le cas de la trichotillomanie, retrouver une chevelure en pleine croissance nécessite du temps et des soins dans le cadre d’un traitement capillaire de fond.
Est-ce que la fatigue fait perdre les cheveux ?
Cheveux affinés, ternes, cassants, mous, bref, ils sont comme nous par moments : sans énergie, épuisés, ils reflètent notre état de santé tant physique que moral.
Fatigue et chute de cheveux vont donc souvent de pair apparemment.
Pourquoi perd-on plus ses cheveux quand on est fatiguée ? On l’oublie souvent mais le cheveu est un organe vivant. A ce titre, et tout comme notre peau ou nos organes vitaux, il sera au mieux de sa forme s’il est bien traité. Les nutriments dont le cheveu a besoin pour être en bonne santé sont transmis par le flux sanguin jusqu’au follicule pileux, la matrice qui génère les cheveux. Sans un apport constant et suffisant de fer, zinc, vitamines et minéraux, le cheveu dépérit et cela se voit !
La fatigue passagère (quelques semaines) ne va pas générer une perte de cheveux excessive. La croissance des cheveux sera momentanément ralentie mais la phase de dégradation capillaire sera trop courte pour avoir des conséquences à long terme.
La chute de cheveux sera donc temporaire — si aucune autre cause n’intervient — et facilement réversible grâce à une petite reprise en main : cure de vitamines, alimentation équilibrée, mode de vie plus sain, une routine capillaire bienveillante, et les cheveux retrouveront bientôt le chemin de la croissance !
Par contre, si la fatigue s’installe de façon durable, il faut agir pour enrayer cette fatigue chronique au plus vite. Commencez par faire une prise de sang pour évaluer votre taux de ferritine : sans un apport suffisant, le cheveu sera sous-alimenté et perdra toute vitalité. La solution pour combattre l’anémie et retrouver de beaux cheveux ? Ciblez les aliments riches en fer, faites une cure de Racines Plus, la cure de vitamines du Centre Clauderer spécialement étudiée pour apporter au cheveu 100 % de ses besoins quotidiens. Un régime alimentaire trop restrictif ayant pour corollaire une perte de poids importante peut aussi conduire à des carences. Si votre taux de ferritine est dans la norme, et que la fatigue persiste sans raison apparente, consultez votre médecin pour envisager d’autres pistes et trouver le bon traitement.
Chez Clauderer, nous avons reçu de nombreux témoignages selon lesquels le Covid avait entraîné une perte de cheveux massive. Le lien entre Covid et chute de cheveux n’est pourtant pas avéré malgré plusieurs études scientifiques à ce sujet. La perte de cheveux subie après le Covid ne serait en fait pas un symptôme de la maladie elle-même. Ce serait plutôt la fatigue sévère et prolongée dont souffrent les patients atteints du Covid après de fortes fièvres et des douleurs musculaires notamment qui serait à l’origine de cette chute de cheveux inhabituelle.
Peut-on arrêter une chute de cheveux causée par la fatigue ? La fatigue est un signal d’alerte que notre organisme nous adresse pour dire « stop » alors, écoutons-le !
Comment savoir si on perd ses cheveux à cause du stress ?
Responsable du manque d’énergie, du manque de sommeil et d’épuisement permanent, entre autres, le stress est un facteur susceptible de déclencher une chute de cheveux de type effluvium télogène (chute de cheveux diffuse sur l’ensemble du cuir chevelu, et non circonscrite à certaines zones). Qu’il s’agisse d’un évènement ponctuel comme un accident, une séparation, un deuil,… ou d’un stress chronique, ce choc émotionnel va entraîner une chute de cheveux brutale et rapide, au point que l’on peut littéralement perdre ses cheveux par poignées en l’espace de quelques semaines. La perte de cheveux liée à un épisode traumatique survient généralement 3-4 mois (cf fonctionnement du follicule pileux) après la survenance de celui-ci.
Bon à savoir :
une perte de cheveux ne doit inquiéter
- que lorsque la quantité de cheveux que l’on perd :
– est supérieure à la quantité que l’on perd habituellement au quotidien
– se prolonge au-delà de 6 à 8 semaines
- que lorsque les cheveux qui tombent sont de plus en plus fins et courts (le renouvellement n’est plus assuré)
Au Centre Clauderer, nos Spécialistes seront capables d’identifier les marqueurs de stress sur vos cheveux lors de l’établissement de votre diagnostic capillaire. En effet, un affinement caractéristique se forme à la base de la racine, empêchant le cheveu de pousser convenablement. Résultat : une kératine qui s’affine. Bien entendu, d’autres facteurs aggravants peuvent favoriser la dégradation de la kératine, soit au moment de la pousse du cheveu (facteur héréditaire, carences, …) soit lors de manipulations cosmétiques (lissage). Nos Spécialistes pourront vous aider à comprendre et, surtout, à réparer les dommages causés à votre chevelure.
Exemple de pincement de stress