Les hommes deviennent-ils chauves plus jeunes et plus souvent qu’avant ?
On est en droit de se poser la question en constatant le nombre de publications postées sur le net à ce sujet. Chez Clauderer, nous observons effectivement une augmentation du nombre de diagnostics capillaires effectués par de jeunes hommes de 20, 25 ans, et ce depuis quelques années déjà.
Quand on sait qu’en France environ la moitié des hommes de 50 ans et plus connaîtra une perte de cheveux significative, il est normal de se demander à partir de quel âge les premiers signes de calvitie peuvent apparaître.
Attention, les premiers signes de calvitie peuvent survenir très tôt
Plus précisément, d’après une étude internationale, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/9865198/, 42 % des hommes entre 18 et 49 ans vont être affectés par une alopécie allant de modérée à intensive et c’est 16% de cas dans la tranche des 18-29 ans. Pour ces derniers, qui constatent les signes précurseurs de la calvitie comme :
- une perte de densité capillaire,
- des zones qui deviennent plus clairsemées au niveau des golfes,
- un recul de la bordure frontale,
- des cheveux qui tombent beaucoup trop
- des cheveux qui s’affinent
c’est le signe que la calvitie est en marche et qu’il faut agir vite.
Affinement, perte de densité, recul de la bordure frontale … ce sont les signes d’alerte d’une calvitie précoce, n’attendez pas !
La calvitie est donc un phénomène de grande ampleur parmi la population masculine et certains le vivent mieux que d’autres. Alors, est-ce que la perte de cheveux intervient plus précocement de nos jours qu’il y a 20 ou 30 ans, les adolescents peuvent-ils déjà être concernés par la calvitie ? Ou bien, il s’agit d’une prise de conscience précoce et pas forcément fondée, générée par l’importance de l’image dans notre société ? Clauderer vous propose un bref état des lieux pour savoir si vous avez raison de vous inquiéter dès maintenant car vous craignez de voir votre crâne se dégarnir progressivement alors que vous n’avez pas 20 ans.
JEUNE ET CHAUVE : C’EST DANS LA TÊTE, VRAIMENT ?
De nos jours, que l’on soit un homme ou une femme, et toutes tranches d’âge confondues, les injonctions à présenter la meilleure image de soi possible sont partout. L’intention est louable et prendre soin de soi n’est en aucun cas à blâmer !
En revanche, vouloir se conformer à tout prix aux normes physiques promues sur les réseaux sociaux et par le marketing notamment peut se révéler une gageure pour certaines et certains d’entre nous.
En réalité, peu importe les appels au « body positive », la tendance qui veut que l’on s’accepte tel que l’on est reste néanmoins minoritaire. Il suffit de jeter un oeil aux images des défilés de mode féminine ou masculine : où sont les chauves ?!
Est-ce un effet grossissant de l’influence des réseaux sociaux entre autres qui – en misant toute leur communication sur l’apparence – culpabilisent les hommes dès lors que ces derniers ne correspondent pas à une image fantasmée ou idéale de la masculinité ? Les stéréotypes socio-culturels ont la vie dure et une chevelure masculine dense, exempte de cheveux gris, est toujours synonyme de puissance et de virilité, de séduction.
Donner la meilleure image de soi
Ainsi, aussi bien dans la sphère sociale que dans la sphère professionnelle, pour un jeune homme, voir son crâne se dégarnir alors qu’il entre à peine dans la vie active peut générer stress et perte de confiance en soi. Dans ce cas, le moindre cheveu qui tombe est synonyme d’anxiété, qu’il s’agisse d’un cheveu naturellement en fin de vie ou d’un cheveu tombé prématurément dans le cadre d’une alopécie précoce.
Qu’elle qu’en soit la cause, le malaise n’est en aucun cas à prendre à la légère. Renouvellement naturel ou début de calvitie, il n’est jamais trop tôt pour prendre soin de ses cheveux et adopter la routine qui vous permettra de préserver une belle chevelure le plus longtemps possible.
CHAUVE PLUS JEUNE : QUE DISENT LES FAITS
L’alopécie androgénétique est responsable de la calvitie masculine dans 95 % des cas. Pour rappel, l’alopécie androgénétique résulte d’une prédisposition génétique des follicules pileux à subir les effets néfastes des hormones mâles, les androgènes. En résulte une accélération du cycle pilaire qui aboutit, si l’on ne fait rien, à des zones de plus en plus clairsemées, et même totalement glabres. Pour plus de précisions, lire notre article sur l’alopécie androgénétique masculine : ici.
L’alopécie androgénétique : une histoire de famille mais pas que…
Alors, lorsque l’on met en regard ces statistiques avec l’âge des premières générations nées avec la banalisation d’internet et des réseaux sociaux (cela démarre avec les Millenials de la génération Y, soit 1980 jusqu’au milieu des années 1990 ), il n’est pas forcément étonnant de constater une recrudescence d’interrogations à propos de la calvitie sur le net (blogs, forums dédiés, comptes Instagram,…) de la part de ces trentenaires et + affolés par leur calvitie naissante. Très tôt, ils prennent conscience que « quelque chose ne va pas » et s’interrogent ou interrogent leurs pairs sur les réseaux.
Et puis, outre le facteur héréditaire, on identifie plusieurs facteurs aggravants susceptibles d’accentuer le phénomène de la calvitie chez l’homme quel que soit son âge.
Stress et calvitie
Le stress est l’une des causes connues et reconnues associée à la calvitie. Pourquoi ? Des études ont montré le lien entre niveau de cortisol (l’hormone du stress) et la chute de cheveux. Or, des recherches menées aux Etats-Unis par l’APA American Psychological Association (https://www.apa.org/news/press/releases/stress/2014/stress-report.pdf) établissent un lien entre âge et stress. Plus précisément, les jeunes générations, c’est-à-dire les «X» et les «Y» semblent éprouver le stress de manière plus prégnante que leurs aînés. Ils se sentent facilement isolés, seuls, et paraissent avoir des difficultés à faire face aux aléas de la vie courante. En d’autres termes, les jeunes générations stressent plus, plus tôt.
Le stress, l’ennemi des cheveux
Et la boucle est bouclée lorsque le stress de voir ses cheveux tomber accroît le niveau général d’anxiété, ce qui augmente le risque de voir ses cheveux tomber encore plus !
Alimentation et calvitie
Un autre facteur aggravant digne d’être mentionné est lié à l’alimentation. Les cheveux sont vivants et, comme tels, ont besoin de nutriments pour vivre et croître dans de bonnes conditions. Or, une carence en minéraux (fer, zinc,…) et vitamines (celles du groupe B, la vitamine D, etc,..) va non seulement affecter l’organisme mais aussi la pousse de cheveux en bonne santé.
Alimentation et chute de cheveux : ni trop, ni trop peu
Sans vouloir généraliser et stigmatiser les plus jeunes générations, le recours fréquent à une alimentation ultra-transformée issue de l’industrie agro-alimentaire favorise carences en nutriments de bonne qualité et excès d’aliments néfastes lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité : sucres, matières grasses, etc,… A l’autre extrémité du spectre, le choix d’une alimentation plus responsable mais pouvant exclure les protéines de manière trop stricte peut aussi impacter la bonne pousse des cheveux. Cette étude de 2018 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28243487 conclue qu’une consommation insuffisante de protéines associée à des carence en zinc et vitamine D pouvait avoir un impact négatif sur la croissance des cheveux.
Finalement, une prise de conscience précoce de l’alopécie est plutôt un point positif : plus la situation est prise en charge tôt et plus les traitements seront rapides et efficaces. Il n’existe jamais une seule cause à un problème et la calvitie n’y fait pas exception. Réelle ou ressentie, la chute de cheveux des jeunes hommes n’est pas anecdotique : des solutions existent pour y remédier au plus tôt et redonner confiance et estime de soi à tous ceux qui veulent que leur image reflète le meilleur d’eux-mêmes.
Pour répondre à leurs inquiétudes sur la probabilité d’être complètement chauve avant d’avoir 30 ans, les Spécialistes Clauderer savent proposer des solutions efficaces, indolores et non-invasives. Prenez rendez-vous !