COMMENT ÇA MARCHE ?
Action thermo-mécanique, réversible à l’humidité
Les deux procédés agissent sur les liaisons souples d’hydrogène et salines de la kératine. Mais ces liaisons étant hydrophobes (qui n’aiment pas l’eau), elles reviennent aussitôt à leur forme naturelle, dès que les cheveux sont mouillés à nouveau.
Le brushing
L’intervention du séchoir chaud et de la traction exercée par la brosse provoquent un étirement des chaînes de kératine et les réorganisent différemment, obligeant le cheveu à prendre une structure lisse provisoire. Provisoire, parce qu’elle sera détruite par l’humidité de l’air, la transpiration, la pluie, les shampooings…
Le fer à lisser
Sur cheveux secs, il représente l’autre manière de procéder à un lissage temporaire de la kératine. Ici, la chaleur des plaques absorbant l’humidité des cheveux, referme les écailles de la cuticule (ce qui rend le cheveu brillant) et agit sur les liaisons hydrogène et salines du cortex, contraignant ces dernières à épouser le raidissement ou la boucle que l’on veut donner à chaque mèche.
L’OPINION DE CLAUDERER
Le brushing
C’est le moins agressif des lissages, puisqu’il ne nécessite aucun adjuvant chimique extérieur. Deux conseils, cependant :
- Ne pas chauffer trop le séchoir, pour ne pas risquer d’endommager la cuticule.
- Ne pas trop tirer avec la brosse, pour ne pas maltraiter les racines (si vous avez tendance à perdre vos cheveux).
Le fer à lisser
Utilisé trop régulièrement, il peut mettre les cheveux en grande souffrance, abîmer sévèrement leur cuticule (voire la détruire totalement), provoquant brèches, cassures et profusion de fourches, au niveau du cortex. Certaines femmes n’hésitent pas à l’utiliser plusieurs fois par semaine !
À terme, le cheveu trop endommagé pour réagir à la chaleur des plaques deviendra terne et impossible à raidir, aucun protecteur thermique – spray, gel ou crème – n’étant suffisamment isolant pour protéger sa kératine. À consommer donc avec la plus grande modération.