Quelle est la durée moyenne d’un cycle de vie du cheveu ?
Nos cheveux se renouvellent sans cesse, leur cycle de vie est en moyenne de 3 ans chez l’homme. Pour la femme, c’est plus long : la durée varie entre 4 et 6 ans.
Au cours de cette période, chaque cheveu croît sans relâche. Lorsqu’il meurt, il est remplacé par un autre directement généré par le même follicule pileux. Mais le cheveu mort ne tombe pas immédiatement. Il attend encore deux, trois mois, le temps que le nouveau cheveu soit assez tonique (tige forte et bulbe suffisamment ancré dans son follicule pileux) pour le chasser définitivement du follicule pileux.
Quelles sont les phases de la vie d’un cheveu ?
Un scénario en boucle
Très concrètement, le cycle capillaire obéit à un scénario « en boucle » qui se déroule en 4 phases successives avant de reprendre à la première.
- ANAGÈNE (du Grec ancien « ana » qui signifie « en haut »)
Phase de croissance (durée : 3 à 5 ans, suivant le sexe et les individus)
Durant cette phase, le cheveu est en pleine vie, la croissance de sa kératine (la tige du cheveu) est constante et régulière, sa racine remplit le follicule pileux, jusqu’à la base. - CATAGÈNE (du Grec ancien « cata » qui signifie « en bas »)
Phase de dégradation (durée : 15 à 20 jours)
Le cheveu est entre la vie et la mort.
Sa racine remonte vers l’épiderme et l’activité de celle-ci s’interrompt brusquement.
Le cheveu cesse alors de croître mais il ne va pas quitter les lieux pour autant, il doit attendre la relève. - TÉLOGÈNE (du Grec ancien « telos » qui signifie « fin »)
Phase de repos (durée : 2 à 3 mois)
Cette fois, le cheveu est bien mort et prêt à tomber, comme un fruit mûr qui tombe de l’arbre.
Mais il reste encore sur la tête, le temps que la racine de son remplaçant soit suffisamment forte pour le déloger. - La jeune repousse arrive à la surface du cuir chevelu et l’ancien cheveu tombe de lui-même (chute des cheveux).
- NOUVEL ANAGÈNE
Le nouveau cheveu entame sa croissance : la boucle est bouclée et le cycle capillaire relancé. Un nouveau processus commence.
Quand le tempo s’accélère…
Et pourtant, il arrive que le cycle de vie d’un cheveu s’accélère, c’est le premier marqueur de l’alopécie androgénétique.
Tous les autres symptômes (affinement progressif de la chevelure, difficulté à coiffer ses cheveux mais aussi cheveux qui deviennent de moins en moins longs puisque la phase de croissance du cheveu – phase anagène- est de moins en moins longue…) ne sont que les conséquences de l’emballement du cycle pilaire. Au départ, le trouble vient de ce que les androgènes hâtent le rythme de la phase anagène, forçant le cheveu à passer de plus en plus tôt en phase télogène et ne laissant pas au follicule pileux assez de temps pour fabriquer une kératine forte, donc un cheveu de belle qualité.
Un cercle vicieux s’installe alors : plus la fabrication du cheveu est « expédiée », plus celui-ci tombe vite et plus les cycles pilaires s’enchaînent rapidement, produisant à chaque fois un cheveu plus chétif et plus court que le précédent. À terme, le capital des cycles pilaires s’épuise, les follicules, précocement vieillis, devient totalement improductifs. Avant d’en arriver à cet extrême, il est primordial de traiter les fonctions vitales de vos cheveux dès que vous constatez leur affinement, l’affinement étant le premier symptôme visible du processus de dégradation de la chevelure.
Pour une approche plus poussée, lire Le fonctionnement du follicule pileux.
Est-ce que les cheveux poussent toute la vie ?
Du point de vue de la génétique, les chercheurs s’accordent pour considérer que nos cheveux seraient programmés pour se renouveler entre 25 et 30 fois au cours de notre vie, aussi bien pour une femme que pour un homme.
Chaque follicule pileux serait programmé pour « fabriquer » entre 25 et 30 nouveaux cheveux.
Ce qui veut donc dire que nos cheveux sont programmés pour pousser toute la vie en fabriquant de nouvelles cellules en continu !
En cas d’emballement du cycle pilaire (processus de dégradation capillaire appelé « alopécie androgénétique » conduisant à l’épuisement prématuré des follicules pileux), notre organisme consomme trop vite le capital renouvellement de nos cheveux et, par conséquent, nous n’avons plus assez de réserve pour avoir des cheveux tout au long de notre vie.
Ce capital renouvellement des cheveux peut aussi être précocement consommé chez ceux qui souffrent de trichotillomanie (acte qui consiste à s’arracher les cheveux, trouble qui touche principalement la femme).
Quelle est la vitesse de pousse des cheveux ?
La vitesse de pousse des cheveux varie en fonction des individus. Au cours d’un cycle pilaire non perturbé par l’activité de facteurs négatifs comme la réceptivité du follicule pileux aux androgènes, nos cheveux poussent de 12 à 15 centimètres par an.
Qu’est-ce qui ralentit la pousse des cheveux ?
Les deux principales causes du ralentissement de la vitesse de pousse du cheveu sont :
- La première est l’alopécie de type androgénétique. Nous l’avons vu, dans ce cas, le cheveu pousse de moins en moins longtemps et de plus en plus fin. Mais il pousse aussi beaucoup plus lentement jusqu’à n’être plus qu’un petit duvet au moment de tomber. Finalement, le remplacement du cheveu n’étant plus égal en quantité comme en qualité, l’on ne peut que constater une perte de cheveux si l’on ne fait rien pour ralentir le processus.
- La seconde cause de ralentissement de la vitesse de pousse du cheveu est liée à la nutrition insuffisante du follicule pileux (l’usine à fabriquer les cheveux). En effet, quand tout fonctionne bien, la micro-circulation sanguine apporte à chaque follicule pileux -via les cellules sanguines – les nutriments dont il a besoin pour fabriquer et faire pousser les cheveux. Mais il existe dans la vraie vie 3 obstacles possibles à ce bon déroulement (et aussi 3 solutions) :
- La micro-circulation sanguine peut se révéler défaillante, paresseuse : dans ce cas, au Centre Clauderer, nous recommandons de la stimuler en réalisant des massages réguliers du cuir chevelu.
- Le sang n’est pas assez riche en nutriments nécessaires au follicule pileux : dans ce cas, au Centre Clauderer, nous recommandons de faire chaque année 1 ou 2 cures de compléments alimentaires, c’est-à-dire des vitamines spécialement conçues pour apporter au follicule pileux tout ce dont il a besoin (Clauderer Racines +) pour produire un bulbe fort et une tige pilaire vigoureuse.
- Les follicules pileux sont encombrés de toxines : il est très fréquent que des résidus biologiques (sébum, cellules mortes…) stagnent au fond du follicule pileux et viennent constituer comme une barrière entre la micro-circulation sanguine d’un côté et la racine du cheveu de l’autre côté. Les soins Clauderer, notamment les Laits Clauderer, vont assainir et purifier le cuir chevelu pour favoriser les échanges cellulaires entre micro-circulations sanguine et racine du cheveu.
Quel organe fait pousser les cheveux ?
L’usine qui fait pousser les cheveux s’appelle le follicule pileux (composé du bulbe et de la papille). A chaque cheveu est associé un follicule pileux. Ces « usines » sont localisées juste en dessous de notre cuir chevelu et leur fonctionnement est rythmé par de nombreux paramètres dont certains sont positifs et d’autres négatifs.
Quelle est la meilleure vitamine pour les cheveux ?
« LA » vitamine miracle pour la bonne santé des cheveux n’existe pas. Pour pousser normalement, le cheveu a besoin de minéraux, d’oligo-éléments et d’un cocktail multi-vitaminé qui agissent en synergie. Tous ensemble, ils favorisent la bonne santé du cheveu. Bien entendu, une routine capillaire appropriée (de bons produits, des soins réguliers et attentifs) favorisera la repousse d’une chevelure en pleine forme.
Découvrez notre information spécialement dédiée aux vitamines et nutriments impliqués dans la bonne croissance du cheveu.